De nouvelles manifestations violentes d'ouvriers du textile ont eu lieu dimanche 12 décembre au Bangladesh, faisant trois morts et une cinquantaine de blessés.
La police a tiré à balles réelles et a utilisé des gaz lacrymogènes à Chittagong (sud-est) où 20.000 ouvriers ont, selon la police, attaqué des usines et un commissariat.
Dans la capitale Dacca, 4.000 manifestants, essentiellement des femmes, ont incendié des véhicules et bloqué une autoroute pour protester contre des employeurs accusés de ne pas avoir appliqué un accord salarial intervenu le mois dernier.
A Rupganj, à 30 km au nord-est de Dacca, quelques 5000 ouvriers ont attaqué une usine appartenant à une joint-venture allemande.
Rappelons qu'après plusieurs mois de revendications et plusieurs manifestations violentes, un accord était intervenu, début novembre, pour porter le salaire mensuel minimal des ouvriers du textile de 18 euros à 30 euros par mois.
A Rupganj, à 30 km au nord-est de Dacca, quelques 5000 ouvriers ont attaqué une usine appartenant à une joint-venture allemande.
Rappelons qu'après plusieurs mois de revendications et plusieurs manifestations violentes, un accord était intervenu, début novembre, pour porter le salaire mensuel minimal des ouvriers du textile de 18 euros à 30 euros par mois.
Selon les syndicats textiles, c'est le non-respect de cet accord par un bon nombre d'entreprises du secteur qui a mis le feu aux poudres. Ainsi par exemple, le groupe sud-coréen Youngone a non seulement refusé d'augmenter les salaires mais a fermé d'un seul coup ses 17 usines au lendemain de manifestations de ses salariés.
Le secteur textile-habillement au Bangladesh compte 4500 entreprises qui emploient 3,5 millions de personnes dont 85 % de femmes. Ses exportations qui se sont élevées à 12,2 milliards d'euros en 2009 représentent 80 % des exportations du pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire