samedi 10 janvier 2009

Les industriels textiles du Maroc tirent la sonnette d'alarme !

Les industriels marocains du textile et de l'habillement ont deux motifs d'inquiètude: la dégradation de la conjoncture internationale et leur compétitivité globale; ce qui amène leur organisation professionnelle, l'AMITH (Association Marocaine des Industries du textile et de l'Habillement) à interpeller le gouvernement pour mettre en oeuvre des mesures correctrices.

Déjà, alors que l'on n'a pas encore touché le fond de la crise économique, le secteur subit l'impact du ralentissement de la consommation vestimentaire dans les marchés européens. Ainsi, selon les statistiques d'Eurostat, les exportations du secteur vers l'Europe étaient en baisse de 3,8 % à fin octobre 2008 par rapport aux dix premiers mois de 2007. Exprimées en dirhams, elles sont même en baisse de 7,5 % et l'on s'attend même à - 10 % pour l'ensemble de l'année 2008.

Les perspectives pour l'année 2009 sont encore plus préoccupantes pour les exportations textile-habillement marocaines car on sera alors au creux de la vague en Europe; et surtout parce que deux des trois principaux marchés d'exportation du secteur,-l'Espagne et la Grande-Bretagne-, pourraient, selon de nombreux économistes, connaitre une situation économique cataclysmique. Facteur aggravant pour les exportations vers le marché britannique, la Livre est tombée à niveau historiquement bas.

Pour relever le défi de l'ouverture totale des frontières européennes aux concurrents asiatiques, Chine en tête, les industriels textiles marocains se sont résolument engagés dans une politique de circuit court et de créativité. Mais cette politique est handicapée par des coûts excessifs et par une grande rigidité de la législation sociale. Ainsi par exemple, le salaire minimum au Maroc est actuellement de 9,90 dhs (0,88 euro) contre 1,211 dinars (0,67 euro) chez le concurrent tunisien, soit un écart de 31 % !
En quelque sorte, les confectionneurs marocains doivent monter sur le ring de la compétition internationale avec une main liée derrière le dos alors que le jeu de la fast fashion exige flexibilité et réactivité, une solide maîtrise des coûts, une logistique performante de transport et une administration efficace.

D'où la grogne des professionnels qui, par le truchement de l'AMITH, demandent au gouvernement des mesures rapides, adaptées à la gravité de la situation.

dimanche 4 janvier 2009

High Tech: une robe communicante

En partenariat avec le créateur italien CuteCircuit, SFR a présenté un prototype de robe communicante baptisée "M-Dress". Reprenant une piste déjà explorée par d'autres créateurs comme Olivier Lapidus, cette robe dissimule les composants d'un téléphone mobile : haut parleur et microphone dans une manche, carte SIM dans le col... "La robe M-Dress permet à la femme qui la porte de prendre un appel téléphonique en portant sa main à l'oreille tandis qu'il suffit de l'abaisser pour raccrocher l'appel. "Nous l’avons aimée pour la proximité entre la technologie et des besoins humains." expliquaient les organisateurs de l'évènement Appart SFR. Plutôt originale, la robe n'est pas destinée à être commercialisée mais elle pourrait préfigurer une nouvelle génération de vêtements, intégrant par exemple des oreillettes bluetooth, pour téléphoner en toute liberté.

jeudi 1 janvier 2009

100 millions d'euros pour soutenir les investisseurs étrangers en Tunisie !

Un protocole d’accord a été signé, vendredi 19 décembre 2008 entre Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et les premiers responsables de 6 banques off shore opérant dans le pays pour la mise en place d’une ligne de crédit de 100 millions d’euros en faveur des entreprises non résidentes.L’objectif de cette ligne est d’encourager les entreprises industrielles et de services à réaliser leurs intentions d’investir en Tunisie et les entreprises déjà installées dans le pays, à engager leur projet d’extension en ces temps de crise. Aussi, la ligne de financement est-elle, opérationnelle et disponible dès maintenant. Les PME intéressées peuvent bénéficier de cette ligne de financement sous trois formes : soit un crédit relais, en attendant la mobilisation de ressources adéquates ; soit un crédit de financement de nouveaux projets, ou encore via un crédit d’extension de la capacité de projets existants. S’agissant des conditions d’éligibilité, elles sont celles applicables par les banques concernées, tenant compte notamment de la nature du projet et de sa rentabilité économique et financière. Cette ligne de financement constitue une mesure préventive prise par la Tunisie afin de remédier au risque de rétraction, d’annulation ou même de retard dans l’exécution des projets d’IDE annoncés. En effet les marchés monétaires et financiers internationaux n’ont pas encore retrouvé leur rythme normal de fonctionnement, ce qui est de nature à décourager les investisseurs et à freiner les IDE.