mercredi 27 août 2008

La Chine continue de gagner des parts de marché en Europe et aux États-Unis !


Les chiffres sont têtus et démentent certaines analyses publiées cette semaine dans la presse économique, selon lesquelles la Chine serait en train de perdre son avantage compétitif sur les marchés occidentaux. En fait, la Chine continue à gagner des parts de marché cette année, même si c’est à un rythme très ralenti par rapport au développement exponentiel observé au cours de ces dernières années.

Ainsi, selon les statistiques officielles d’Otexa, la part de la Chine dans les importations américaines de textile-habillement est passée de 31,3 % au premier semestre 2007 à 31,6 % à la fin du premier semestre 2008, malgré les quotas qui limitent encore les ventes chinoises.

De même, les statistiques d’Eurostat nous apprennent que la part de la Chine dans les importations européennes de textile-habillement a augmenté entre le premier semestre 2007 et le premier semestre 2008, passant de 32,7 % à 34,1 %.

Cela étant, il est vrai que les coûts salariaux augmentent sensiblement en Chine, notamment dans la bande côtière, mais ils demeurent en moyenne 4 fois inférieurs aux salaires tunisiens, 5 fois aux salaires marocains ou 6 fois aux salaires de Turquie qui est le second fournisseur de l’Europe.

En réalité, la Chine voit ses exportations s’essouffler car, comme les autres pays exportateurs, elle subit les conséquences de la crise économique qui sévit dans les marchés occidentaux et qui s’est traduite, au cours du premier semestre de cette année, par une baisse des importations de textile-habillement de 3,3 % aux États-Unis et de 2,7 % dans l’Union européenne. Ce qui a conduit très récemment la Chine à relever le taux de remboursement de TVA aux entreprises chinoises pour leur « donner de l’oxygène » et renforcer encore leur domination sur les marchés internationaux. Ne nous y trompons donc pas : la Chine domine et continuera sans doute à dominer sans partage le marché mondial textile-habillement et à être « l’atelier du monde ».
Les producteurs traditionnels de l’Europe et des États-Unis ne doivent surtout pas baisser la garde mais continuer à exiger que la Chine, comme quelques autres grands exportateurs asiatiques, respectent enfin strictement les règles du commerce international et les normes de l’OIT. Pour que la concurrence soit loyale et qu’ils puissent « tirer leur épingle du jeu ».

lundi 25 août 2008

Coton d'Oubekistan: appel des professionnels américains contre le travail forcé des enfants

Quatre associations* professionnelles américaines de l'industrie et de la distribution d'habillement ont adressé le 18 août 2008 une lettre au President d'Oubékistan, Islam Abduganievich Karimov, pour qu'il prenne des mesures immédiates et décisives pour mette fin au travail forcé des enfants dans les champs de coton de son pays.
Selon divers rapports, la récolte du coton en Ouzbékistan, 3ème fournisseur mondial, serait effectuée par des enfants âgés de 10 à 15 ans.

Les auteurs de la lettre soulignent que les membres de leurs organisations sont fermement engagés à faire du sourcing dans les seuls pays qui respectent les droits de l'homme et les droits sociaux et que de nombreuses entreprises américaines ont déjà cessé de s'approvisionner en Ouzbékistan.
Ils mettent donc en garde le président Karimov contre les graves conséquences qu'auraient pour le gouvernement et l'économie ouzbek la généralisation du boycott du coton d'Oubékistan par les firmes américaines, à défaut de mesures immédiates pour faire cesser ces violations du droit international. Les quatre organisations rappellent en effet que le coton représente 20 % des exportations du pays et 15 % de son produit intérieur brut.

Les quatre organisations mentionnent qu'elles ont adressé une copie de leur courrier à l'OIT, à la Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et à diverses organisations canadiennes et européennes dont Foreign Trade Association et Euratex, en les invitant à soutenir leur demande.

* American Apparel & Footwear Association (AAFA), National Retail Federation (NRF), Retail Industry Leaders Association (RILA), U.S Association of Importers of Textiles and Apparel (USA-ITA).

USA: Performances contrastées des fournisseurs méditerranéens au 1er semestre 2008 !

Les importations américaines de textile et d'habillement en provenance des pays méditerranéens se sont élevées à 1,66 milliard de dollars au cours du premier semestre 2008, en recul de 9,3 % par rapport à la même période de 2007. Ce résultat reflète l'atonie du marché américain dont les importations textile-habillement ont baissé de 3,3 % sur les six premiers mois de 2008. Les performances des pays méditerranéens sont contrastées, les trois plus gros fournisseurs, la Turquie, la Jordanie et l'Egypte, étant en recul alors que des fournisseurs de moindre importance comme Israël, le Maroc et la Tunisie progressent.

On notera que les deux plus importants fournisseurs des Etats-Unis, la Chine (-2,4%) et le Mexique (-11,2 %) sont également en baisse.
Il en est de même pour les deux fournisseurs de l'Océan indien, l'Ile Maurice (-19,4 %) et Madagascar (-3,4 %).

Ready To Show / Intertex Milano (Milan, 17-19 septembre 2008)


Du 17 au 19 septembre, en parallèle au Salon MilanoUnica (16-19 septembre) mais aussi cette année au MICAM (17-20 septembre) et au MIPEL (18-21 septembre) se tiendra à Milan la 15ème édition du salon de tissus import INTERTEX MILANO couplé avec le salon d'outsourcing habillement READY TO SHOW qui est, de plus en plus, le point fort de l'évènement organisé par T.D.F. Milan, sous la direction de Georges PAPA

20 pays participent à cette importante manifestation, avec une présence croissante de la Turquie, qui talonne la Chine au nombre d'exposants.
Viennent ensuite l'Inde, le Bangladesh, le Pakistan...ainsi que quelques entreprises tunisiennes.

Tous les secteurs sont représentés avec en particulier une belle offre en maille (du pull cachemire au T-shirt) et en sportswear...mais aussi de PAP féminin, de la lingerie, de l'enfant...

La dernière édition a attiré environ 3000 visiteurs dont 75% d'italiens parmi lesquels figuraient, les marques: ARMANI, BALLOON, BENETTON, BRUMMEL, CHICCO, COLMAR, ENERGIE, ETRO, HUGO BOSS, ITIERRE, LA PERLA, LIU-JO, MAX MARA, MIROGLIO, PEPPER INDUSTRIES, REPLAY, PINKO, STEFANEL, YAMAMAY ZEGNA...et les enseignes COIN, CONBIPEL, COOP, LA RINASCENTE, OVS, UPIM...

vendredi 22 août 2008

Enquête de la Banque de France: atonie dans l'habillement-cuir

La Banque de France a publié le 18 août son enquête mensuelle de conjoncture portant sur le mois de juillet 2008. Cette enquête traduit l'opinion moyenne des chefs d'entreprises, corrigée des variations saisonnières.



Selon les chefs d'entreprises du secteur habillement-cuir-chaussure, l'activité industrielle a légèrement fléchi en juillet.


Le niveau des carnets de commande est proche de la normale mais les stocks de produits finis, qui ont progressé, sont jugés excédentaires.

Les chefs d'entreprises estiment que l'activité industrielle du secteur devrait rester atone dans les semaines à venir.

jeudi 21 août 2008

Création d'une zone de libre-échange de l'Afrique australe


La Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) a clôturé le 17 août à Johannesburg son 28ème sommet avec le lancement d'une zone de libre-échange (ZLE) et le retour des Seychelles au sein du bloc régional.


Douze des quinze membres de la SADC ont signé cet accord de libre-échange:
Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe.
L'accord donne naissance à un marché régional doté d'un produit intérieur brut de 360 milliards de dollars, d'une population de 170 millions de personnes et d'une croissance économique annuelle de 7 %.
Deux autres membres de la SADC, l'Angola et la République Démocratique du Congo restent pour l'instant en dehors de la zone de libre-échange.
Ils représentent un marché de 70 milliards de dollars et une population de 77 millions de personnes.
Depuis le mois d'août 2008, les producteurs et les consommateurs de la région ne payent plus de droits d'importation pour 85 % des marchandises.
Le programme d'intégration régionale de la SADC qui a démarré le 17 août 2008 par la création de la ZLE, comprend la création d'un marché commun en 2015, une union monétaire en 2016 et une monnaie unique en 2018.

Parallèlement au démantèlement tarifaire, la mise en oeuvre de la ZLE va conduire à:
- harmoniser les procédures et la nomenclature douanière, promouvoir la coopération douanière;
- introduire des documents douaniers simples et harmonisés au sein de la zone;
- faciliter le transbordement des marchandises
- mettre en place des dispositifs permettant de réduire le temps des démarches aux frontières.

La création de cette Zone de Libre Echange de l'Afrique australe devrait avoir, entre autres, un effet très positif sur l'activité industrielle et commerciale textile-habillement, tout particulièrement entre les trois plus grands pays producteurs, l'Afrique du Sud, l'Ile Maurice et Madagascar.

Hausse de la production textile-habillement française en juin

Selon l'INSEE, la production industrielle textile-habillement a augmenté en juin 2008 par rapport au mois précédent:


  • + 15,1 % pour l'habillement-cuir

  • + 13,5 % pour l'industrie textile


Au cours des douze derniers mois, la production industrielle des deux branches a été relativement stable.

A l'inverse, sur le long terme, les chiffres sont impitoyables, traduisant la forte érosion de l'activité industrielle de l'habillement-cuir et du textile. En effet, par rapport à un indice 100 en 2000, la production de l'habillement-cuir est à 35 en mai 2008 et celle du textile à 65, ce qui signifie qu'en l'espace de 8 ans, la branche habillement-cuir a perdu les deux-tiers de sa substance et le textile, un tiers.

mercredi 20 août 2008

France: déclin du textile et redressement de l'habillement-cuir !

Le Service des Etudes et des Statistiques Industrielles (SESSI) du Ministère français de l'Economie a publié les résultats de son enquête annuelle d'entreprise 2007.

Dans ses commentaires, le SESSI souligne que "Le secteur du textile continue de décliner, que ce soit en matière d’emploi, de chiffre d’affaires, d’exportations et surtout d’investissement. Dans l’habillement-cuir, la spécialisation des entreprises du secteur dans le haut de gamme et le luxe assure une forte croissance des exportations (+ 8 % en valeur, + 10 % en volume). L’investissement progresse également de manière significative, en raison notamment de l’acquisition de nouveaux points de vente. La baisse des effectifs ralentit."

Les statistiques du SESSI montrent en effet que la plupart des clignotants sont au rouge pour l'industrie textile: baisse de 5,1 % du nombre des entreprises en 2007 par rapport à 2006, de 5,4 % des effectifs, de 2,2 % du chiffre d'affaires, de 0,3 % des exportations et de 10,0 % des investissements.
Le taux de profitabilité nette de l'ensemble des activités textiles (Résultats nets comptables / CAHT) est de 2,6 % et est négatif pour plusieurs branches, notamment pour la laine: -4,7 % pour la filature de laine (cycle cardé) et de -2,2 pour le cycle peigné; -7,2 % pour le tissage de laine(cycle cardé) et -2,4 % pour le cycle peigné. L'ennoblissement textile ressort à -0,6 %.
La filature et le tissage de l'industrie cotonnière sont en meilleure forme avec une profitabilité nette de 2,4 % et de 2,7 % ainsi que la fabrication de linge de maison et d'articles d'ameublement (1,0 %).

Côté habillement-cuir, les résultats de 2007 sont bien meilleurs. Certes, le nombre d'entreprises est en baisse par rapport à 2006 (-2,5 %) ainsi que les effectifs (-2,6 %); mais le chiffre d'affaires (+4,2 %), les exportations (+8,2 %) et surtout les investissements (+15,6 %) sont en hausse. Quant au taux de profitabilité nette, il ressort à 2,9 % en habillement et à 5,8 % en cuir-chaussures.

Une analyse plus détaillée sera présentée dans le prochain numéro (septembre 2008) de la lettre mensuelle du CEDITH "Textile Business News".

L'Italie s'agite beaucoup pour le "made in" !

Selon le site tunisien Webmanager.com, les organisations professionnelles italiennes prennent des initiatives pour instaurer le "made in" dans le secteur textile-habillement en mettant en oeuvre un disposif de certification au moyen d'étiquettes de la traçabilité (origine) et de la qualité des produits.
On trouvera ci-dessous l'article publié le 5 août 2008 par Webmanager.com sous la plume de Abou Sarra, et intitulé: Textile: Les Italiens instituent la T&F pour contourner le "made in".

Nous reviendrons sur cette grave question dans le numéro de septembre 2008 de Textile Business News.


Textile : Les italiens instituent la T&F pour contourner le «made in»
Par Abou SARRA

L’Italie, qui avait initié en 2005 sous la pression de lobbies un projet de règlement sur le marquage des produits textiles importés d’états tiers dénommé « made in », fait flèche de tout bois pour faire passer ce règlement, en dépit de son blocage par une forte majorité de pays de l’Union européenne.


La récente trouvaille de ce pays réputé pour être le « think tank » de la contrefaçon a été d’instituer récemment, l’étiquette T&F « Traceability & Fashion ».

Ce nouveau marquage permet de remonter à l’origine de la fabrication du produit et de garantir sa qualité. C’est une sorte de « bulletin d’état civil », voire d’une nouvelle carte d’identité du produit textile.

Mis au point par le comité de certification ITF (Italian Textile Fashion), l’organisme des Chambres de commerce, chargé de la valorisation de la filière de la mode, ce nouveau label est délivré au terme d’un processus de certification par un comité de l’ITF, dont font partie toutes les associations professionnelles des producteurs de mode, du commerce et des consommateurs.

Le non-dit dans cette affaire c’est que l’objectif principal, pour le système de la mode italien, consiste à obtenir au niveau de l’Union Européenne l’obligation pour les marchandises en provenance de pays extra-européens d’indiquer leur origine. Au final, il s’agit tout simplement de restituer « le made in » tant souhaité.

La T&F intervient après la tentative de l'Italie de faire cavalier seul et d’appliquer unilatéralement le règlement « made in ».

En témoigne l’affaire du textilien italien Renzo Guazzini qui a été présenté, début avril 2008, à la justice pour avoir apposé sur des vêtements d'hommes, réalisés par des stylistes-modélistes italiens, mais confectionnés en Tunisie, l'étiquette « made in Italy ». C’est la garde de finance qui l’a non seulement dénoncé mais osé saisir la marchandise importée de Tunisie.

Un juge averti de Livourne (région de toscane) l’avait, toutefois, acquitté, estimant qu'il était suffisant que le tissu et le modèle soient italiens pour pouvoir apposer l'étiquette « made in Italy ».

La France qui avait soutenu l’Italie dans cette affaire a pris ses distances. Interpellé, il y a un mois et demi, sur la position officielle de la France qui avait soutenu à un certain moment l’Italie (16 juin 2008), M. Serge Degallaix, ambassadeur de France en Tunisie, a indiqué que, «dans cette affaire, les intérêts des tunisiens et des français sont partagés. Les entreprises textiles des deux pays sont interpénétrées. La Tunisie est le 3ème fournisseur en habillement de la France et son 4ème client en textile. La France est le 1er marché de la Tunisie en habillement et son 2ème fournisseur. Conséquence : tout ce qui pourrait affecter l’intérêt de la Tunisie affecterait celui de la France ».

Pour mémoire, ce fameux règlement « made in » aux relents protectionnistes est sévèrement critiqué par plusieurs membres de l’Union européenne. Parmi les pays qui bloquent ce projet, figurent, désormais : l’Allemagne, la France, le Danemark, la Grande Bretagne, les Pays Bas et la Suède.

Et pour cause, ce règlement, pour peu qu’il soit appliqué peut avoir des effets négatifs pour de nombreux industriels européens, détenteurs de marque et ayant développé des stratégies de partenariat avec la rive sud de la méditerranée, c'est à dire la quasi- totalité des entreprises européennes du secteur textile-habillement.

Cette disposition risque de compromettre les implantations en Tunisie de griffes célèbres telles qu’ Aubade, Lacoste, Benetton, et autres….

Il en sera de même pour les centrales d’achat et hypermarchés qui s’approvisionnent en produits textiles dans les pays du sud de la méditerranée en produits textiles à des prix compétitifs avant de leur greffer leurs enseignes. Ces géants de la grande distribution risquent également d’être lésés.

Ce projet de règlement concerne, entre autres produits, les vêtements et les matières textiles importés de pays tiers, à l’exception des marchandises originaires du territoire des communautés européennes, de Bulgarie, de Roumanie, de Turquie et des parties contractantes et des parties contractantes de l’accord de l’Espace économique Européen (Islande, Norvège, Liechtenstein).

A travers ce règlement, les initiateurs européens de ce règlement se cachent derrière de nobles principes. Ils entendent s’assurer de la bonne qualité du produit, de sa non fabrication par des enfants ou des travailleurs forcés, de son respect des normes environnementales et de sa non-dangerosité.

Il s’agit également pour l’Union européenne d’aligner sa législation de l’origine sur celle des pays (comme les Etats-Unis, le Canada) et de lutter contre les fausses origines et la contrefaçon.

Les opposants à ce règlement sont pour la plupart des associés de l’UE au sud de la méditerranée (pays du Maghreb entre autres). Dans la déclaration de Tunis (avril 2007), ces pays jugent ce règlement « inopportun » et estiment qu’outre les surcoûts qu’il généreraient, il ne manquerait pas, une fois adopté, de pénaliser et de discriminer le Maroc et la Tunisie, de porter un coup dur à la solidarité euro – méditerranéenne et de doper la compétitivité de pays concurrents qui en seront exonérés (Turquie, Roumanie, Bulgarie….).

mardi 19 août 2008

24ème Convention Mondiale de l’Habillement – 30 & 31 octobre 2008 à Maastricht, Pays-Bas

La Fédération Internationale de l’Habillement (IAF/ International Apparel Federation), organise sa 24ème Convention annuelle mondiale les 30 et 31 octobre 2008 au Crowne Plaza Hotel de Maastricht, Pays-Bas.

Cette année, le thème général de la Convention sera : « L’évolution des besoins du consommateur et l’avenir du business dans le secteur de la mode » ; il sera traité au cours de quatre sessions :

Jeudi 30 octobre 2008

Opening by Vassilis Masselos, IAF President

Keynote speaker: Ludo Onnink, CFO/COO of Tommy Hilfiger (Netherlands)

Session I: How will the new generation of consumers shape fashion business? Moderator: Prof. Dr. Michiel Scheffer, lector at Saxion University (Netherlands); Bill McComb, CEO Liz Claiborne Inc. (USA); Tim Kitchin, Partner at Glasshouse Partnership (UK); Gabriel Llaguno, Director of Compliance- NIKE Emea (USA); Peter Ingwersen, Director of Noir-Illuminati2 (Denmark); Samuel Chan, CEO Baleno Holdings (Hong Kong); Koen Snoeren, International Group Account Manager (Netherlands)

Session II : How will technology shape the future of fashion business? Moderator: Dr. Mike Fralix, President and CEO of TC[2] (USA); Prof. Dr. Marc van Parys, Professor at the University of Gent (Belgium); Uwe Quiede, Bridge RFID Project Manager Kaufhof Warenhaus AG (Germany); Paul Wright, General Manager Quality at George (UK); Antonella Marega, R&D Director Tecnica (Italy)

Vendredi, 31 Octobre 2008

Session III: How will fashion education shape the future of fashion business? Moderator: Prof.Dominique Jacomet, Director, Institut Francais de la Mode (France); Elizabeth Rouse, Pro Rector, University of the Arts London (UK); Liesbeth in ‘t Hout, Dean of Amsterdam Fashion Institute (Netherlands); Linda Florance, CEO of Skillfast (UK); Roland Kahn, CEO Coolcat (Netherlands); Agnes Maestripieri, Manager Textiles Decathlon (France)

Session IV : What will be the future geography of apparel manufacturing and consumption? Moderator: Arnoud Maas, Senior Partner at KSA (Netherlands); Mr. Shankersinh Vaghea, Textile Minister (India); Thomas Glaser, Sourcing Director VF Corporation (Switzerland); Harminder Sanhi, Managing Director Tecnopark (India); Andreas Stockert, Supply Chain Director Charles Vögele (Switzerland); Jan Hilger, Director Operations Hugo Boss Ticino SA (Switzerland);


Pour plus d’informations et les inscriptions concernant la 24ème IAF World Apparel Convention, veuillez consulter le site web de l’IAF: http://www.iafnet.com/ à la rubrique «Conferences».

Contact au Secrétariat de l’IAF : Nadia van Staden Email : vanstaden@iafnet.com
Tel : +31 30 2320908 Fax : +31 30 2320999
P.O.Box 428, 3700 AK ZEIST, The Netherlands

lundi 18 août 2008

Rieter: baisse des bénéfices et licenciements

Winterthour (AWP/ats) - Rieter va supprimer quelque 2250 emplois pour répondre au coup de frein de l'activité auquel le groupe industriel zurichois est confronté. La Suisse ne sera pas épargnée par les licenciements. Le bénéfice net a chuté des deux tiers au premier semestre.L'entreprise de Winterthour subit ainsi de plein fouet le ralentissement conjoncturel qui affecte ses deux pôles, les composants destinés à l'industrie automobile et la machine textile. En même temps que ses comptes semestriels, elle a dévoilé mercredi un plan de restructuration qui lui coûtera 225 millions de francs (CHF). Celui-ci aura un impact douloureux avec la suppression d'ici 2010 de 15% des effectifs, qui atteignaient 15.316 collaborateurs fin juin, dont 2000 en Suisse. Le groupe veut le concrétiser en jouant d'abord avec les fluctuations naturelles et en réduisant les engagements temporaires (200 en Suisse).Mais cela ne suffira pas, plus d'un emploi sur huit devant disparaître. Des licenciements seront prononcés, en Suisse aussi, a noté devant la presse à Zurich Hartmut Reuter, patron de Rieter. Plusieurs sites, en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, seront touchés.Le dialogue sera établi avec les partenaires sociaux. "La Suisse sera toutefois proportionnellement moins affectée", a assuré Hartmut Reuter. Pour compléter le catalogue des mesures de restructuration, Rieter prévoit d'abandonner la pratique des heures supplémentaires et de recourir au chômage partiel. Le nombre de suppressions de postes sur sol helvétique devrait être connu lors du 4e trimestre, selon Peter Grädel, porte-parole du groupe, contacté par l'ATS.La société souffre du caractère cyclique de ses deux secteurs (Automotive Systems et Textile Systems). Sont en cause la baisse "marquée" dans la machine textile en Asie et les répercussions de la crise traversée par les géants de l'industrie automobile américaine, avec à la clé un recul des commandes depuis le début de l'année.De plus, Rieter doit affronter la hausse du prix des matières premières, avec son impact sur l'énergie et les transports. L'activité liée à l'automobile représente 60% du chiffre d'affaires, mais "seulement" la moitié de la rentabilité opérationnelle.Les soucis du groupe de Winterthour apparaissent pleinement dans les comptes semestriels. Le bénéfice net a plongé des deux tiers pour s'inscrire à 40,8 millions CHF, tandis que le chiffre d'affaires reculait de 5,7% à 1,81 milliard CHF.Au niveau opérationnel, Rieter a vu son résultat (EBIT) fondre de moitié par rapport à la même période de l'an passé pour se fixer à 68,9 millions CHF. Sur l'ensemble de l'année en cours, l'entreprise, fondée en 1795, n'exclut pas d'essuyer des chiffres rouges. Source : Swissinfo.ch (13 août 2008)



PS : dans un communiqué du 13 août, le groupe RIETER souligne que le chiffre d’affaires semestriel de la division Textile Systems a baissé de 6 % à 664,7 millions de CHF par rapport au 1er semestre 2007. Rieter Textile Systems souligne que l’amplification de la baisse cyclique du marché de la machine textile est principalement due à une contraction de l’investissement en Chine. Le groupe se déclare néanmoins « convaincu que les marchés asiatiques offrent de grandes potentialités en dépit de la baisse cyclique du marché » et estime que le développement des investissements en Chine et en Inde va se poursuivre, bien qu’à un rythme plus lent, en ligne avec les tendances actuelles du marché.

Rhodia: lancement d'une nouvelle fibre intelligente

Rhodia a annoncé le lancement d'une nouvelle fibre "intelligente" à base de polyamide 6.6. Baptisée Emana, cette fibre contient un additif breveté qui, intégré dans un vêtement de sport ou un sous-vêtement, lui confère des propriétés de thermorégulation et d'activation de la microcirculation sanguine. Cette technologie exclusive a été développée dans les laboratoires de recherche de Rhodia au Brésil. Des études scientifiques menées par l'organisme brésilien indépendant Kosmoscience démontrent que lors d'un exercice sportif, les tenues de sport conçues à base d'Emana ont augmenté de 41% l'efficacité de la thermorégulation corporelle et ont réduit de 35% l'accumulation d'acide lactique à l'origine de la fatigue musculaire. Ces mêmes études ont observé en outre "une sensation de confort accrue et des progrès dans le traitement de la cellulite, avec une amélioration de la tonicité de la peau de l'ordre de 8%". Cette fibre aux propriétés intelligentes ne se détériore pas au fil des lavages. Outre les qualités du polyamide - douceur, facilité d'utilisation, résistance et élasticité - Emana "offre également aux clients de Rhodia des combinaisons infinies en termes de motifs et de couleurs pour la confection de vêtements de sport, de lingerie ou de sous-vêtements". Emana est certifiée classe I du label OEKO-TEX Standard 100, attestant que le produit est exempt de toute substance nocive pour le consommateur. Implanté au Brésil depuis 90 ans, Rhodia réalise 17% de son chiffre d'affaires en Amérique Latine et poursuit son développement dans cette zone.
Source : L’AGEFI

dimanche 17 août 2008

Egytex, du 16 au 18 novembre 2008, au Caire


La 8ème édition du salon international textile-habillement Egytex se tiendra au Caire du 16 au 18 novembre 2008.

Egytex réunira des exposants d'Asie, de l'Union européenne, de Méditerranée et du Moyen-Orient qui présenteront une offre diversifiée:

  • Fibres, fils

  • Tissus

  • Vêtements

  • Textiles de maison

  • Accessoires

  • Tapis

  • Produits chimiques et colorants

  • Technologie (création, design, gestion,...)

  • Services (formation, logistique, édition,...)

Forte d'un million de salariés, l'industrie égyptienne du textile-habillement jouit d'une grande réputation internationale pour la qualité de son offre textile (fils et tissus, notamment de coton, linge de maison) et la compétitivité (qualité et prix) de son offre de vêtements.

Outre ses coûts salariaux très bas, comparables aux coûts de la Chine, de l'Inde ou du Viet Nam, le secteur textile-habillement égyptien bénéficie de cinq atouts majeurs

  • une industrie textile amont performante liée à un importante production nationale de coton

  • un accord préférentiel avec les Etats-Unis pour l'exportation à droits nuls à partir des QIZ

  • un accord d'association avec l'Union européenne

  • des liaisons maritimes permettant d'atteindre les ports européens en quelques jours

  • un dispositif de cumul préférentiel de l'origine avec la Tunisie, le Maroc et la Jordanie, permettant des exportations à droits nuls dans l'espace pan-euroméditerranéen.

    Pour tous renseignements sur le salon Egytex, consultez le site http://www.egytex.com/

Maroc Sourcing, à Casablanca du 16 au 18 octobre 2008

La 7ème édition du salon Maroc Sourcing aura lieu du jeudi 16 au samedi 18 octobre 2008, au Centre des Expositions et de Conférences de l'Office des Changes de Casablanca.

Plus de 200 exposants marocains et internationaux y présenteront une offre diversifiée en:

  • fibres, fils, produits chimiques
  • tissage, tricotage (court terme pour l'hiver 2008-2009; actualisation pour l'été 2009; long terme pour l'hiver 2009-2010
  • ennoblissement (teinture, impression, délavage, broderie, sérigraphie)
  • fournitures et accessoires
  • technologie (CAO/DAO, ERP, GPAO,..) et matériels
  • services (logistique, conseil, style, formation, assistance technique, gestion,..)

Un Forum international de rencontres BtoB se tiendra dans l'enceinte du Centre des Expositions

Pour plus d'information, http://www.amith.org.ma/marocsourcing/



samedi 16 août 2008

Réglementation européenne en août 2008

Deux règlements du Conseil européen, intéressant le secteur textile-habillement-cuir ont été publiés en août 2008 au Journal Officiel de l'Union européenne:

  • Le règlement n° 732/2008 au J.O L 211 du 6 août, concernant le Système des Préférences Généralisées (SPG) accordé par l'Union européenne pour la période du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2011.
    Rappelons à ce sujet que le SPG consiste en un régime général accordé aux pays bénéficiaires qui ne sont pas classés par la Banque mondiale comme pays à revenu élevé et dont les exportations ne sont pas suffisamment diversifiées et deux régimes spéciaux qui suspendent totalement les droits de douane: l'un en faveur des pays les moins avancés (PMA), l'autre destiné à encourager le développement durable et la bonne gouvernance.
    Rappelons également que le Vietnam s'est vu retirer en juillet dernier le bénéfice des préférences généralisées pour les produits de la section XII comprenant notamment les chaussures, les parapluies et les parasols.


  • Le règlement n° 813/2008 (J.O de l'Union européenne L 220 du 15 août 2008) concernant l'institution d'un droit compensateur définitif sur les importations européennes de linge de lit en coton originaire de l'Inde.

Pékin donne un peu d'oxygène à son industrie textile

Le ministère chinois des finances a annoncé que des baisses d'impôt sur les exportations de textile et de vêtements sont accordées pour aider les producteurs à faire face à l'érosion de leurs marges suite à la hausse du prix des matières premières, à celle des coûts de main d'oeuvre et de l'énergie ainsi qu'à l'appréciation accélérée du yuan par rapport au dollar et à une baisse des commandes des marchés occidentaux.

A cet effet, les remboursements de TVA sont passés, depuis le 1er août, de 11 % à 13 %, sur les exportations de vêtements et de textiles.
Selon Bai Jingming, directeur adjoint de l'Institut de recherche pour la science fiscale, dépendant du ministère des finances, cette hausse des remboursements de taxes va dynamiser les exportations du secteur.
De leur côté, les professionnels, qui évoquent des milliers de fermetures de petites entreprises, plaident pour de nouvelles baisses d'impôts et un assouplissement de l'accès au crédit bancaire.

Au cours du premier semestre 2008, les exportations chinoises de textile et d'habillement n'ont progressé "que de 11,1 %" pour atteindre 81,7 milliards de dollars, contre + 17,5 % en 2007.
Selon le ministère du commerce, les exportations d'habillement et d'accessoires n'ont augmenté que de 3,4 % au cours du premier semestre. (+ 20,9 % en 2007).

Rappelons que les remboursements de TVA avaient, au contraire, été réduits l'année dernière pour refroidir le surplus commercial chinois.

vendredi 15 août 2008

DMC Tissus repris par Bernard Krief et Kohinoor

Le tribunal de commerce de Paris a autorisé la reprise de DMC Tissus par la société française Bernard Krief Consulting (51 %) et le groupe textile pakistanais Kohinoor.Ils se sont engagés à conserver 118 des 209 personnes qu'employait DMC Tissus à Saint-Amarin (Haut-Rhin, France).Il s'agit d'une nouvelle étape dans le démantèlement du groupe DMC qui se débat dans des difficultés financières depuis 1990 et dont les effectifs sont tombés en 15 ans de 9.000 à 1.000 salariés.DMC Tissus produit notamment du velours et des tissus "sportswear" en toile de coton.Kohinoor (4.600 personnes) approvisionnera la société en toile écrue.