L'Organisation Internationale du Travail (OIT) a publié le 15 décembre dernier une enquête inédite et détaillée sur l'évolution des salaires dans 115 pays.
La conclusion de ce remarquable travail qui résume mieux que tous les indicateurs économiques classiques la situation socio-économique dans les diverses régions du monde tient en deux points: les salaires dans les pays développés font du surplace; ceux versés dans la plupart (pas tous) des pays émergents s'envolent.
Dans les pays développés, austérité budgétaire oblige, l'heure est à la modération salariale, voire au gel des salaires. En Europe, de la Lettonie à l'Irlande en passant par la Grèce et l'Espagne, des salariés se voient même imposer des baisses de salaires. Ainsi, les salaires irlandais dans le secteur public ont baissé en moyenne de 15 % cette année. La rigueur est aussi de mise aux Etats-Unis où, pour des raisons de compétitivité face à l'Asie, les employeurs "serrent les boulons".
Dans les pays développés, austérité budgétaire oblige, l'heure est à la modération salariale, voire au gel des salaires. En Europe, de la Lettonie à l'Irlande en passant par la Grèce et l'Espagne, des salariés se voient même imposer des baisses de salaires. Ainsi, les salaires irlandais dans le secteur public ont baissé en moyenne de 15 % cette année. La rigueur est aussi de mise aux Etats-Unis où, pour des raisons de compétitivité face à l'Asie, les employeurs "serrent les boulons".
A l'inverse, les salaires versés dans de nombreux pays émergents explosent, que ce soit en Chine (zone côtière notamment), au Cambodge en Inde ou au Bangladesh, parfois au prix d'émeutes sanglantes. (voir divers articles publiés sur ce blog depuis trois mois)
On retiendra surtout du rapport du BIT qu'au delà des situations conjoncturelles, la tendance est à un rattrapage des salaires asiatiques sur ceux des pays occidentaux.
Cela étant, beaucoup d'eau passera encore sous les ponts avant que le différentiel salarial soit comblé.
Par exemple, en dépit des très fortes augmentations salariales intervenues le mois dernier au Bangladesh, une ouvrière d'une usine de confection de ce pays doit travailler pendant un mois pour gagner ce que gagne un smicard français en moins d'une matinée !
Et dire que certains "responsables" politiques s'interrogent encore sur le bien-fondé des délocalisations industrielles occidentales vers le tiers monde, voire rêvent d'une relocalisation des usines en Europe !
On retiendra surtout du rapport du BIT qu'au delà des situations conjoncturelles, la tendance est à un rattrapage des salaires asiatiques sur ceux des pays occidentaux.
Cela étant, beaucoup d'eau passera encore sous les ponts avant que le différentiel salarial soit comblé.
Par exemple, en dépit des très fortes augmentations salariales intervenues le mois dernier au Bangladesh, une ouvrière d'une usine de confection de ce pays doit travailler pendant un mois pour gagner ce que gagne un smicard français en moins d'une matinée !
Et dire que certains "responsables" politiques s'interrogent encore sur le bien-fondé des délocalisations industrielles occidentales vers le tiers monde, voire rêvent d'une relocalisation des usines en Europe !
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