Selon le quotidien China Daily, les grèves et revendications du monde du travail chinois ont porté leurs fruits.
Sous la pression sociale, les provinces chinoises acceptent, les unes après les autres, d'augmenter d'au moins 20 % leurs salaires minima, gelés depuis novembre 2008.
Au total, vingt-sept provinces l'ont relevé. La dernière en date est celle du Quinghai, au nord-ouest de la Chine, qui a annoncé la semaine dernière sa décision d'augmenter de 28,8 % la rémunération mensuelle minimale, à 770 yuans, soit 89 euros.
A Pékin, le salaire minimum a été relevé en juillet de 20 %, à 960 yuans (111 euros).
Dans la province de Guangdong (sud de la Chine), il est passé à 1030 yuans (119 euros).
La palme revient à Shanghai dont la rémunération minimale est la plus élevée en Chine, avec 1120 yuans, soit 130 euros par mois !
Depuis quelques mois, on assiste à d'importants mouvements sociaux en Asie, parfois violents comme au Bangladesh ou au Cambodge, qui s'accompagnent de hausses très significatives des coûts salariaux.
Ceci aura, bien entendu, d'importantes conséquences pour la compétitivité des économies des pays concernés, tout particulièrement des industries fortement utilisatrices de main d'oeuvre comme celles de l'habillement, du textile ou des chaussures et, par ricochet, un impact positif pour les producteurs méditerranéens, Tunisie, Maroc et Egypte notamment.
Un prochain article du blog en examinera prochainement plus en détail les conséquences pour la compétitivité des exportateurs de la Méditerranée.
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