Le 4 février, la Chine a déposé une plainte auprès de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) contre la mise en oeuvre par l'Union européenne de taxes antidumping contre les importations de chaussures chinoises en cuir. (voir article publié sur le blog le 30 décembre 2009 )
Selon la mission chinoise auprès de l'OMC à Genève, "les enquêtes et conclusions antidumping de l'Union européenne sur les chaussures chinoises violent les règles de l'OMC et minent les droits légitimes et intérêts des entreprises chinoises".
L'Union européenne et la Chine ont 60 jours pour tenter de trouver une solution à leur différend. Faute d'accord dans ce délai, la Chine pourra demander la constitution d'un panel d'experts de l'OMC pour enquêter et statuer sur ce litige.
La Chine est le premier fournisseur en chaussures de l'Union européenne, pour une valeur de 6,2 milliards d'euros en 2009. Plus d'une paire de chaussures sur deux importées en Europe vient de Chine.
Comme pour d'autres secteurs comme l'habillement, la position hégémonique des exportateurs chinois de la chaussure sur les marchés mondiaux repose, dans une large mesure, sur des pratiques de dumping pourtant interdites par l'Organisation Mondiale du Commerce.
Dans ces conditions, une éventuelle plainte à l'OMC contre l'U.E risquerait fort de se retourner contre la Chine. Le scenario de l'arroseur arrosé, en quelque sorte !
Gageons que les autorités chinoises hésiteront à deux fois avant de s'engager dans cette voie pour le moins risquée.
Selon la mission chinoise auprès de l'OMC à Genève, "les enquêtes et conclusions antidumping de l'Union européenne sur les chaussures chinoises violent les règles de l'OMC et minent les droits légitimes et intérêts des entreprises chinoises".
L'Union européenne et la Chine ont 60 jours pour tenter de trouver une solution à leur différend. Faute d'accord dans ce délai, la Chine pourra demander la constitution d'un panel d'experts de l'OMC pour enquêter et statuer sur ce litige.
La Chine est le premier fournisseur en chaussures de l'Union européenne, pour une valeur de 6,2 milliards d'euros en 2009. Plus d'une paire de chaussures sur deux importées en Europe vient de Chine.
Comme pour d'autres secteurs comme l'habillement, la position hégémonique des exportateurs chinois de la chaussure sur les marchés mondiaux repose, dans une large mesure, sur des pratiques de dumping pourtant interdites par l'Organisation Mondiale du Commerce.
Dans ces conditions, une éventuelle plainte à l'OMC contre l'U.E risquerait fort de se retourner contre la Chine. Le scenario de l'arroseur arrosé, en quelque sorte !
Gageons que les autorités chinoises hésiteront à deux fois avant de s'engager dans cette voie pour le moins risquée.
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