jeudi 21 août 2008

Création d'une zone de libre-échange de l'Afrique australe


La Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) a clôturé le 17 août à Johannesburg son 28ème sommet avec le lancement d'une zone de libre-échange (ZLE) et le retour des Seychelles au sein du bloc régional.


Douze des quinze membres de la SADC ont signé cet accord de libre-échange:
Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe.
L'accord donne naissance à un marché régional doté d'un produit intérieur brut de 360 milliards de dollars, d'une population de 170 millions de personnes et d'une croissance économique annuelle de 7 %.
Deux autres membres de la SADC, l'Angola et la République Démocratique du Congo restent pour l'instant en dehors de la zone de libre-échange.
Ils représentent un marché de 70 milliards de dollars et une population de 77 millions de personnes.
Depuis le mois d'août 2008, les producteurs et les consommateurs de la région ne payent plus de droits d'importation pour 85 % des marchandises.
Le programme d'intégration régionale de la SADC qui a démarré le 17 août 2008 par la création de la ZLE, comprend la création d'un marché commun en 2015, une union monétaire en 2016 et une monnaie unique en 2018.

Parallèlement au démantèlement tarifaire, la mise en oeuvre de la ZLE va conduire à:
- harmoniser les procédures et la nomenclature douanière, promouvoir la coopération douanière;
- introduire des documents douaniers simples et harmonisés au sein de la zone;
- faciliter le transbordement des marchandises
- mettre en place des dispositifs permettant de réduire le temps des démarches aux frontières.

La création de cette Zone de Libre Echange de l'Afrique australe devrait avoir, entre autres, un effet très positif sur l'activité industrielle et commerciale textile-habillement, tout particulièrement entre les trois plus grands pays producteurs, l'Afrique du Sud, l'Ile Maurice et Madagascar.

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