mardi 29 juin 2010

Habillement, chaussure: calculer son coût minute

Le coût minute en confection/chaussure
A l’occasion d’audits, j’ai fréquemment observé que les entreprises maitrisent mal la notion de coût minute. Il n’est donc pas inutile de faire un petit rappel. 
Le coût minute est le coût de revient de la minute de production ; il permet notamment de calculer le prix de revient d’un article. Par exemple, si le temps de fabrication d’un vêtement est de 20 minutes et que le coût minute est de 7 centimes d’euros, le prix de revient de cet article est 20 x 0,07 = 1,40 euro.
Le coût minute sert également de révélateur de problèmes de productivité dans les chaînes de production et d'identificateur de surcoûts (main d’œuvre indirecte excessive, frais de fonctionnement), ainsi qu'à comparer les performances relatives d'unité de production. 


A.                      A. Calcul du coût minute :
Le coût minute est le rapport entre les frais d’exploitation engagés sur une période déterminée et le temps productif, exprimé en minutes, pour cette même période.

1. Les frais d’exploitation comprennent notamment les salaires et charges sociales de l’ensemble des salariés de l’entreprise (main d’œuvre directe et indirecte) ainsi que les autres coûts de l’entreprise (eau, électricité, transports, téléphone, internet, fournitures de bureau, publicité, formation, impôts et taxes, etc…)

2. Le Temps Productif = Temps de Présence (a) × Rendement (b) × ( 1 - absentéisme)
 (a) Temps de présence du personnel directement affecté à la production (coupe, montage, finition, chefs de chaînes,…)
(b) Rendement  (ou Productivité) pour un atelier ou un groupe de production  est le rapport entre le total des minutes produites (c’est-à-dire le temps prévu de fabrication d’une pièce x nombre de pièces produites) et le nombre de minutes de présence

B. Exemple :
Soit une petite entreprise de confection du Maghreb constituée de 60 personnes (10 de main d’œuvre indirecte + 50 de main d'œuvre directe dont 40 participent directement à la production dans l'atelier de montage, 5 à l'atelier de coupe et 5 au contrôle + emballage.)
Prévisions de l’entreprise pour les 6 mois prochains:
  • 38.103 euros comme salaire de la main d'œuvre indirecte / SMOI (Directeur, Secrétaire, comptabilité, chauffeur,..)
  • 9.005 euros comme frais de fonctionnement.
  • Les ouvriers sont payés en moyenne à 1,05 €/ h.
  • Les charges sociales représentent 25% des salaires.
  • Le rendement moyen de l'atelier est de 65 %
  • 130 jours ouvrables pour cette période.
  • 9,5 h/jour de travail dont 30 minutes de pause.
  • Taux d’absentéisme (non payé) : 5 %
Calcul du coût minute:
a) Le salaire global
Le salaire de la main d'œuvre directe (SMOD) :
Effectif = 40 (montage) + 4 (coupe) + 6 (final) = 50
Nb des heures de travail pour les 6 mois = 130 j × 9 h/j = 1 170 h (temps de pause déduits)Donc SMOD prévisionnel = (50 × 1 170 × 1,05) = 61.425 euros
SMOD
corrigé de l’absentéisme (non payé ) : 61.425 x 0,95 = 58.354Le salaire global = SMOD + SMOI = 58.354 + 38.103 = 96.457 euros
b) Les charges sociales
Les charges sociales = 96.457 x 25 % =  24 .114 euros

c) les frais à engager pendant 6mois :
Les frais à engager = salaires + charges sociales + frais de fonctionnement
soit  = 96.457 + 24.114 + 9.005 = 129.576 euros

d) Le temps productif pour 6 mois :
Le temps productif = (Effectif × Nb minutes de travail × Rendement) x (1-absentéisme)
Donc Temps productif = ( 50 × 1 170 × 60 × 65% ) x 0,95 = 2 167 425 minutes
 
e) Le coût minute
129.576 / 2.167.425 = 5,98 centimes d’euro, arrondi à 6 centimes d’euro. 

lundi 28 juin 2010

Rendez-vous à Zoom by Fatex, le salon d'habillement, du 14 au 16 septembre 2010 !

ZOOM BY FATEX, le premier salon professionnel 100 % dédié à la confection à façon pour la mode des zones Europe, Euromed, Madagascar et Maurice se tiendra à Paris Nord Villepinte - Hall 2, du 14 au 16 septembre 2010. 
Ce salon dédié à l'habillement, au linge de maison et aux accessoires de mode fonctionne en synergie avec les cinq autres manifestations de Première Vision Pluriel (Première Vision, Expofil, Indigo, Mod Amont, Cuir à Paris / plus de 1.600 exposants et 56.000 visiteurs ) 


Contact: Agnès Etame-Yescot, Commissaire du salon
aetame-yescot@eurovet.fr     Tel: +33 (0) 147563232 

Recul de la consommation d'habillement et de chaussures en France en mai 2010

En mai 2010, les dépenses de consommation d'habillement et de chaussures en France ont reculé de 1,6 % par rapport au mois d'avril qui était lui même en baisse de 1,1 %.


On notera cependant que les ménages français ont légèrement accru leurs dépenses vestimentaires au cours des cinq premiers mois de 2010 par rapport à celles de la même période de 2009. Au total, la progression est de 0,6 % pour une valeur d'achats de 20,09 milliards d'euros.
En mai 2010, les prix de détail des vêtements ont baissé de 0,1 % alors que ceux des chaussures (y.c les réparations) augmentaient de 0,2 %.
Sur un an, (mai 2009 à mai 2010), les prix des vêtements ont été très sages: + 0,2 %, alors que ceux des chaussures progressaient de 1,7 %.

Forte baisse des exportations textile-habillement du Maroc à fin mai 2010

S’exprimant lors de la 11ème réunion du Comité de veille stratégique (CVS) le 23 juin à Rabat, Salaheddine Mezouar, le ministre marocain de l’Economie et des Finance, a souligné que l’économie du Maroc a affiché une bonne résistance face à la crise mais que celle-ci a accentué des fragilités structurelles liées à une diversification insuffisante des moteurs d’exportation.

Ainsi, le secteur du textile et de l'habillement a enregistré une baisse cumulée des exportations à fin mai de 17,6% pour les vêtements confectionnés, de 17.2% pour les articles de bonneterie et de 10,2% pour les chaussures.

Le ministre a cependant souligné l'atténuation du rythme des baisses des exportations  du secteur constatées au cours des premiers mois ainsi que la reprise des importations de tissus en admission temporaire, de 3% à fin mai, augurant d'un début de reprise de l'activité à l'export. 

Nouveau site internet pour les douanes tunisiennes

La Direction générale des douanes de Tunisie lance son nouveau site Internet accessible à l’adresse :
http://www.douane.gov.tn         
 

Caractérisé par sa facilité de navigation, ce site contient un large éventail d’informations utiles aux différents usagers de l’administration des douanes tels les opérateurs économiques et les tunisiens résidents à l’étranger. Interactif, le site offre par ailleurs la possibilité d’accéder à des services en ligne dont notamment le tarif intégré, la taxation des véhicules, le calcul de la durée de séjour, les demandes du code en douane et les autorisations de conduire un véhicule sous douane.

Ouverture de l’Union européenne aux exportations palestiniennes !

Le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, et le ministre palestinien de l’économie nationale, Hasan Abu-Libdeh, ont discuté, le 10 juin, de mesures visant à renforcer les relations commerciales bilatérales UE-Palestine et à faciliter le commerce de produits palestiniens sur les marchés de l’UE.
Le commissaire Karel De Gucht a déclaré: «La Commission européenne devrait proposer dans les prochains mois d’accorder l'accès en franchise de droit et sans contingent aux exportations palestiniennes à destination de l’UE. Cela permettrait aux exportations palestiniennes d’accéder plus facilement aux marchés de l’UE, au-delà de notre accord actuel de libre échange, et cette mesure aiderait à réorganiser le secteur privé. L’UE continuera également à soutenir la demande de la Palestine pour obtenir le statut d’observateur à l’Organisation mondiale du commerce, comme premier pas vers l’intégration dans le système commercial multilatéral et comme étape majeure dans le processus de construction d’un État.»

L’Autorité palestinienne et l’UE ont conclu un accord d’association euro-méditerranéen intérimaire qui est en vigueur depuis 1997. Un plan d’action dans le cadre de la politique européenne de voisinage a été signé avec l’Autorité palestinienne en 2004: il comprend des engagements non contraignants dans des domaines réglementaires très variés allant de l’économie et du commerce à la politique, à l’énergie et au transport. L’Autorité palestinienne est de loin le plus petit partenaire commercial de l’UE dans la région méditerranéenne, avec des échanges s’élevant au total à moins de 71 millions d’euros en 2008. 

Le groupe français d'habillement Zannier accroît ses investissements en Tunisie.

Le Groupe français Zannier, leader mondial de vêtements pour enfants, vient d’acquérir un terrain de 25.000 m² dans la technopôle textile-habillement tunisienne de Monastir.
Avec cette acquisition, le groupe Zannier va renforcer sa présence sur le site Tunisie en créant une plate-forme intégrant ses activités de confection et de services connexes à forte valeur ajoutée.
Présent en Tunisie, depuis 1975, le groupe emploie directement 700 personnes et dispose de ses propres unités de production, réparties sur quatre sites, dans la région du Sahel.  Une quarantaine de sous-traitants tunisiens employant 1.500 personnes produisent également pour le compte du groupe Zannier. 

Bangladesh: violences dans le secteur textile-habillement

De violentes manifestations d'ouvriers de l'industrie de l'habillement ont eu lieu dans la zone industrielle de Ashulia, au nord de Dacca, entrainant une réaction de la police anti-émeutes qui a répliqué par des tirs de balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes et la fermeture de centaines d'usines. 
Des revendications salariales sont à l'origine de ce conflit extrêmement dur. Les ouvriers réclament des salaires d'au moins 5.000 taka (70 dollars) par mois alors que l'actuel salaire minimum, fixé en 2006, n'est que de 25 dollars.
Le ministre du travail, Mosharraf Hossain, a promis la tenue d'une réunion d'urgence avec le patronat textile (BGMEA) mais a menacé de "prendre des mesures énergiques" contre les manifestants.
Grâce à ses coûts salariaux, les plus bas du monde, le Bangladesh est devenu un des premiers exportateurs mondiaux d'habillement.
En 2009, le secteur était le 4ème fournisseur de l'Union européenne avec 5,362 milliards d'euros, derrière la Chine, la Turquie et l'Inde et devant la Tunisie. 
Avec 3,2 milliards de dollars, il était également le 5ème fournisseur des Etats-Unis, derrière la Chine (31,8 milliards $), le Vietnam (5,3), l'Inde (4,6) et le Mexique (4,1).
Le secteur occupe 40 % de la main d'oeuvre industrielle du Bangladesh et représente 80 % de ses exportations.   

samedi 12 juin 2010

Texmed Tunisia: J - 4 !

Texmed Tunisia 2010, le plus grand salon textile-habillement sud-méditerranéen ouvre ses portes le mercredi 16 juin 2010 au Parc des Expositions du Kram, à Tunis. 

Regroupant 250 exposants, Texmed Tunisia attire près de 3.000 visiteurs internationaux, ce qui fait de cette manifestation le plus important salon professionnel dédié au partenariat textile-habillement méditerranéen.

Pour cette session, Texmed Tunisia a enregistré la participation de 60 exposants étrangers, venant principalement du Maroc mais également d'Egypte, d'Italie, de Turquie, d'Espagne, de France, du Portugal, de Jordanie et de Roumanie.

L’offre du salon, riche et diversifiée, se décline en 7 Villages d’exposition: Tissus & Accessoires, Maille, Prêt-à-porter, Jeans & Sportswear, Lingerie & Balnéaire, Vêtements professionnels et d'image, Services, Accessoires de Mode & Chaussures.

Pour obtenir des informations opérationnelles sur Texmed Tunisia 2010 et bénéficier de tarifs aériens et hôteliers préférentiels, visitez le site du salon http://www.texmed-tunisia.com 
 

vendredi 11 juin 2010

Le miracle économique tunisien !

Dans une chronique intitulée "Le miracle économique tunisien", publiée dans la revue "L'Économiste" (n° 524 - 26 mai au 9 juin 2010), Jean-François Limantour, le président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement, met en exergue les prodigieux progrès socio-économiques accomplis par la Tunisie au cours de ces dernières décennies. Qualifiant la Tunisie de "formidable terre d'accueil des investissements étrangers", il considère que le niveau d'excellence socio-économique atteint par ce pays résulte de son ouverture résolue sur le monde, de l'émancipation de sa société et de ses liens partenariaux très étroits avec l'Union européenne. 


Chronique: 
Bon anniversaire et longue vie à l’Economiste maghrébin qui, sous la direction de notre ami Hédi Mechri, fournit depuis vingt ans, aux décideurs et au monde euro-méditerranéen des affaires, de si pertinentes analyses et de si précieuses informations économiques !

Pour ma part, je fêterai en juillet prochain le quarantième anniversaire de ma première venue en Tunisie. Et oui, 40 ans !  Ce fut alors un véritable « coup de foudre » pour ce pays, ses lumières, les camaïeux de bleu et de blanc, ses senteurs de jasmin et, par-dessus tout, l’incroyable gentillesse des Tunisiens.
Venant de France, là où la contestation, le pessimisme et la critique systématique ont été érigés en mode de pensée, je suis plus que jamais charmé par la Tunisie, pays où il fait bon vivre  et dont les habitants, même ceux aux conditions de vie les plus modestes, semblent toujours heureux et ravis de vous accueillir.
Rien de ceci n’a changé au fil des ans.

Pourtant, les changements sont considérables, très apparents dans les paysages urbains.
Souvenons-nous ;  par exemple, au delà de Tunis en allant vers La Marsa, là où il n’y a pas si longtemps cheminaient quelques maigres troupeaux de moutons, s’étend désormais
une véritable ville commerçante et industrieuse, formée d’immeubles de verre et d’acier des Berges du Lac et agrémentée de villas cossues; les banlieues de la capitale sont maintenant marquées d’entrelacs de voies rapides et de ponts. Le village de Nabeul des années 70, à l’unique grand’ route frangée de poteries, est devenue une importante métropole régionale et Hammamet un des principaux centres méditerranéens du tourisme…..

Tout cela témoigne, en réalité, des profonds changements socio-économiques de la Tunisie, décidés et orchestrés par le Président Ben Ali et fruits d’une action gouvernementale constante et résolue, tournée vers l’avenir. Ne parle-t-on pas, d’ailleurs, de « miracle économique », pour qualifier les étonnants progrès accomplis par la Tunisie au cours de ces dernières décennies ?
Mes commentaires sont sans doute subjectifs. Mais les réalités sont incontournables ; en voici quelques illustrations :

*      Entre 1980 et 2009, le commerce extérieur de la Tunisie a été multiplié par 20, pour atteindre plus de 20 milliards d’euros !
*      selon le World Economic Forum de Davos (rapport 2009-2010), la Tunisie est :



- la première économie du continent africain devant l’Afrique du Sud
- classée 40ème au niveau mondial pour son taux de compétitivité globale, devant des pays comme le Portugal, l’Afrique du Sud, l’Italie, le Brésil, la Turquie, l’Egypte ou le Maroc.

- en 2008, son PIB par habitant était de 3.907 dollars contre 2.748 au Maroc et 1.016 en Inde. 
- classée 29ème pour la qualité des relations employeurs-employés, bien avant la Belgique, le Portugal, la Turquie ou la France. 

- 19ème pour la qualité de son système éducatif devant des pays comme …les Etats-Unis, la France, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne ! 


L’’éducation est sans doute un des domaines dont la Tunisie peut légitimement être la plus fière. Ainsi, le pays compte maintenant 400.000 étudiants contre 20.000 en 1980 et plus de 10.000 titulaires d’un doctorat !
Je pourrais multiplier à l’envi les exemples remarquables, comme la place et le rôle dans la société de la femme  tunisienne dont le niveau d’émancipation est incomparable dans le monde arabe.
Et que dire des structures médicales tunisiennes qui jouissent d’une forte réputation internationale à telle enseigne que les étrangers sont de plus en plus nombreux à venir en Tunisie pour se soigner !

La prospérité économique tunisienne est largement fondée sur un développement industriel accéléré, né d’une politique d’ouverture du pays sur le monde et tout particulièrement d’un partenariat puissant, très structuré et solidaire avec l’Union européenne ainsi qu’avec ses Etats-membres, tout particulièrement la France.
Un des résultats les plus tangibles de cette politique est illustré par l’implantation en Tunisie de plus de 2.000 entreprises européennes qui trouvent dans le pays des conditions optimales de production et de commercialisation. D’ailleurs, leur nombre augmente chaque année !
En réalité, la Tunisie est une formidable terre d’accueil des investissements étrangers, certainement la plus attractive de toute la Méditerranée méridionale ! 
Pour autant, tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes, avec un horizon dégagé de tout nuage ?

Sans doute pas car, du fait de la mondialisation des marchés, des menaces planent sur l’industrie tunisienne, une industrie encore très largement axée sur des activités de sous-traitance, de montage et d’assemblage ; et donc de plus en plus exposée à la concurrence de compétiteurs à bas prix, notamment asiatiques, qui entrent maintenant librement sur les grands marchés occidentaux.

En la matière, les idées ne manquent pas pour une adaptation encore meilleure aux enjeux de la mondialisation. En voici deux qui me sont chères, susceptibles a fortiori de contribuer au problème lancinant de l’emploi des jeunes diplômés.
1.    Accélérer la valorisation de la production industrielle et le développement des services. Comment ? Entre autres, au moyen d’un dispositif à géométrie variable d’accueil des IDE, établissant une corrélation directe entre le taux des incitations accordées et la valeur ajoutée potentielle portée par les projets d’investissements. Ainsi, les investisseurs étrangers seraient encouragés, plus qu’aujourd’hui, à délocaliser vers la Tunisie des bureaux d’études, des laboratoires, des activités de conception, d’ingénierie,…et pas seulement des activités de sous-traitance.

2.    Développer en Tunisie un rôle d’interface entre le monde de la recherche et celui de l’économie, à l’exemple de ce que fit remarquablement le Japon à compter des années 60.  La Tunisie forme des scientifiques de talent. Certains, parmi les meilleurs d’entre eux, ne pourraient-ils pas être occupés, dans un centre public d’excellence et en étroite liaison avec l’UTICA, à analyser les brevets d’invention internationaux pour découvrir et proposer des applications industrielles et commerciales performantes et originales ?

Quoi qu’il en soit, en jouant à fond, comme elle le fait résolument, la carte du savoir, de l’intelligence et des nouvelles technologies de l’information, ceci dans un cadre partenarial renforcé avec l’Union européenne, nul doute que la Tunisie va accomplir un nouveau grand bond en avant, synonyme de progrès social et de prospérité !

Un nouveau bond en avant que saluera dans quelques années  l’Economiste Maghrébin, l’observateur vigilant des pulsions du monde de l’économie !