Les ministres des affaires étrangères des 43 États du partenariat euro-méditerranéen se réunissent à Marseille aujourd’hui 3 novembre et demain pour entériner le mandat, la structure et la gouvernance institutionnelle du Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée. L'initiative, lancée au sommet de Paris le 13 juillet, vise à insuffler une nouvelle dynamique politique aux relations qu'entretient l'UE avec ses partenaires méditerranéens en renforçant le sentiment d'appartenance collective à ce projet et en lui conférant une meilleure visibilité grâce à un ensemble de projets ambitieux. À cette fin, les ministres examineront dans le détail les propositions de la Commission relatives au fonctionnement de la coprésidence ainsi que la composition, le siège et le financement du secrétariat. En vue de faire progresser le processus d'intégration régionale, ils arrêteront également les priorités du programme de travail pour 2009.
La commissaire chargée des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, s'est exprimée en ces termes: «Les défis régionaux et mondiaux auxquels nous faisons face ensemble soulignent le besoin impératif que nous avons d'améliorer nos relations avec nos voisins pour des raisons pratiques et politiques. Le processus de Barcelone nous a été précieux au cours des treize dernières années, comme en témoignent ses succès, mais certaines déconvenues et limitations nous rappellent qu'il reste encore beaucoup à faire.» Et d'ajouter: «Lors du sommet de Paris sur l'Union pour la Méditerranée, nous avons décidé de poursuivre nos efforts et de renforcer les éléments positifs du processus de Barcelone, en resserrant les liens entre les membres, en consolidant leur sentiment de maîtrise de ce processus et en apportant des bénéfices plus concrets aux citoyens de la région. À Marseille, nous continuerons d'aller de l'avant en confirmant les nouveaux mécanismes institutionnels et en arrêtant un programme de travail pour 2009. Je suis convaincue que cela enrichira nos relations et leur apportera un nouveau dynamisme.»
Les ministres décideront du mandat et de la gouvernance de la nouvelle structure institutionnelle, du fonctionnement de la coprésidence et de la composition, de l'implantation du siège et du financement du secrétariat, en tenant compte des réflexions et des propositions soumises par les partenaires concernés. La nouvelle architecture proposée reposera sur les fondations et structures existantes du processus de Barcelone. Les projets seront au cœur du nouveau partenariat et, tant au stade de leur élaboration que de leur gestion, le secrétariat s'efforcera de garantir que les projets sélectionnés favorisent la croissance, l'emploi, la cohésion régionale et l'intégration socio-économique.
Le sommet de Paris a déjà recensé un certain nombre de domaines clés: dépollution de la Méditerranée, autoroutes de la mer et terrestres, protection civile, plan solaire méditerranéen, université euro-méditerranéenne et initiative méditerranéenne de développement des entreprises.
Après approbation des ministres, le secrétariat cherchera le financement supplémentaire nécessaire qui viendra compléter les dotations budgétaires traditionnelles existantes. Ces fonds devraient provenir du secteur privé, d'institutions financières internationales et de coopérations bilatérales ainsi que de contributions des États membres de l'UE et des partenaires méditerranéens.
Gardant à l'esprit le programme de travail quinquennal établi à Barcelone et la déclaration du sommet de Paris, les ministres présenteront dans les grandes lignes l'ordre du jour des réunions ministérielles à venir et décideront des priorités du programme de travail pour 2009, en tenant compte des domaines clé définis à Paris. Des réunions ministérielles sont prévues en 2009 pour les secteurs suivants: transports, enseignement supérieur, environnement, commerce, justice, liberté et sécurité, économie et finances, développement durable et renforcement du rôle des femmes dans la société.
Alors que la politique européenne de voisinage continuera de régir les relations bilatérales dans la région selon une approche différentiée, le processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée complètera cette politique en renforçant la coopération régionale.
Source : Commission européenne – Salle de presse
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